2° Chapitre
Aubigny le 10 Aout 1918
Changement de camp.
De Puzan à Aubigny. pendant notre trajet sous le soleil d’Aout. nous avons parti 5h du matin de Puzan.changé e notre petit matériel de couchage. qui se compose de vieux sacs. ou vieille toile. d’autre ils ont fait des petites caises pour y mettre leur petites affaire personelle. moi jétais du nombre et je vous assure que jen avais assez a portez. car l’on est pas costot avec leur nourriture. de feuille de betterave. plantin. ortilles. de toute sorte d’herbes que je ne connais pas.
Enfin nous somment nourri comme la vie d’un porc. dans notre premiere halte est a Curchy qui nous à duré toute la journée. nous y avons fait la cuisine. de la l’on as reparti pour Ham. nous avons passé a Nesle et 5 après les troupes il y rentré. nous avons arrivé a Ham. a 11H du soir. bien fatigué. alors ils nous ont tous rassemblé au milieu d’un prés et nous avons dormi la. certainement personne a eu trop chaud. puisque personne a des couvertures. alors au réveil un 1 litre de jus. d’orge grillé. moi j’ai fait une soupe au blé écrasé avec. a peine cuite il fallait repartir pour rejoindre Aubigny. donc j’ai eu a peine le temps de manger notre départ été a 8H du matin. Le soleil commencé a donné et une poussierre long de la route. de chaque côté de la route il y avais des pommiers. mais les pommes n’étais pas encore mur. malgré cela jen ais bien manger tout comme les copains et le lendemain au camp. j’en ai fait cuire avec du blé. Je vous dirais la route a été bien pénible. mais cela ce nest rien, une fois arrivé au camp. cétais une grande ferme. a moitiés demonté. et les batiments sale. il a fallu se mettre au turbin après notre marche de 22 Kil. et un litre de dorge grillé. 2H de boulot. Je vous assure j’ai couché sur le fumier dans l’écurie. et j’ai bien dormi. le lendemain boulot a la gare dechargér des munitions. pour finir pour ce camp nous y sommes resté 8 jours sans pouvoir ce lavé. il ny avait pas d’eau. nous l’avons quitté sans regret. et sans savoir ou nous allions. Enfin nous y somment parti a 2H1/2 de l’aprés midi aprés une matiné de travail. nous avons fait notre balau . touché des biscuits et du pain pour la journée du lendemain. et confiture une cuillére a soupe. de même de la gresse. et de la viande de conserves. je vous assure nous n étions pas trop chargé de vivres.
de la en route pour St Quentin.
Adieu Aubigny le 17 Aout 1918